vendredi 3 novembre 2023

Coque inférieure et train arrière.

 Dessous de la coque et remontage pont et freins        Peugeot 203 de 1949

Comme le pont et les tuyauteries sont déposés, il ne reste plus que le pédalier que je démonte facilement. Le réservoir est redéposé et je peux attaquer le nettoyage de la tôle.
Un peu de Blaxon cache une soudure très bien faite qui soude une tôle sous les longerons. Rien de bien méchant et en chauffant un peu, le Blaxon s'en va et la tôle est brute. Le reste se ponce bien avec une brosse sur une meuleuse. Les petits coins sont fait avec une autre brosse sur une perceuse. Je ne trouve aucun dégât de rouille. C'est étonnant après toutes ces années dans une grange. Je ressorts mon vieux pistolet et passe une couche d'apprêt antirouille. Je ne suis pas spécialiste et grâce aux conseils d'un connaisseur sur un forum de motos, je trouve les bons réglages (Merci Fred). La deuxième couche va mieux à étendre.

J'ai fait préparer de la peinture antirouille dans un magasin en se basant sur des photos car je n'ai aucune pièce encore en état pour montrer la teinte d'origine qui est un « GRENAT 450 ».
Je passe deux couches de cette peinture qui me parait un peu claire mais ça n'est pas grave car on ne voit pas ces parties du dessus. Je voulais juste que ce ne soit pas noir.
Le résultat n'est pas de la qualité d'un carrossier mais ça me convient et pour ramasser de la boue et de l'huile, ce sera bien assez.
Quand tout est bien sec, je peux remonter tout, et là, c'est un moment de plaisir.

Je finis par le montage de l'échappement qui d'après le vendeur est différent sur les premiers modèles. Je fabrique des sangles, je repeint les colliers et assemble le tout. J'ai un peu de mal vers le collecteur car un cintrage doit être un peu faux mais j'ai déjà vu bien pire. Un support ne tombe pas à sa place et je dois fabriquer une adaptation pour joindre les deux bouts. Comme je n'ai pas de sortie (queue de carpe), j'en fais une avec des bouts de tube inox de récupération.

Le pédalier a été nettoyé, révisé, repeint et je le remets en place.
Je peux ensuite rebrancher les flexibles de frein et remplir le circuit. Je fais mes purges seul car sur la 203, c'est pratique. Il suffit de suspendre une charge à la pédale et en pompant par le dessous, c'est ce poids qui remplace la personne qui appuie et qui risque de relâcher quand il ne faut pas. Quand le bidon d'huile ne descend plus, on revisse le purgeur et on va pomper à nouveau.
Les câbles de frein ont des soufflets neufs et tout le mécanisme de commande est remis en état.
Le circuit est étanche du premier coup. Tout va décidément bien sur cette auto.

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