vendredi 17 novembre 2023

Ma présentation

Ma présentation et celle de mes 203




Bonjour, je me présente.
Joël né en 1962 et habitant dans la Marne.



Ce blog est pour moi une toute nouvelle expérience. J'en viens à ce système car j'ai commencé des travaux de rénovation d'une PEUGEOT 203 de 1949 et comme je me ballade sur plusieurs forums, il me devient difficile de tenir à jour tous les messages d'information de mes travaux. Je vais essayer de tenir à jour cet espace et ainsi, je pourrais informer l'ensemble des personnes intéressées.
Je vous explique comment j'en suis arrivé là.
Mon grand-père possédait un 203 de 1957 et quand j'étais gamin, il me disait toujours « je la garde et elle sera pour toi plus tard ». Je me disais qu'il avait raison d y penser mais une R5 ferait mieux l'affaire. En 79, il disparaît et nous laissons son auto en place en la faisant rouler de temps en temps.
Les années passent et nous la bougeons de moins en moins puis plus du tout.
En 2004, une équipe de collègues qui ont déjà formé un club d'anciennes « Les bielles anciennes » à Haussimont, me poussent à remettre cette auto en service et je cède.
Après un hiver de travaux, elle passe les contrôles techniques avec succès et depuis, je parfais sa restauration qui est finie. Je roule beaucoup avec et ce n'est que du bonheur de la conduire et de transporter des passagers à son bord.



Ensuite, j'ai réalisé un vieux rêve d'adolescent. J'ai trouvé une Honda 125 XLS de 79 que j'ai aussi restaurée et c'est aussi un grand plaisir.

La mécanique me manquait et je n'avais plus grand-chose à bricoler. L'idée d'attaquer une restauration complète me trotte et je rencontre un ami de mon village natal qui me propose sa 203 qu'il a commencé de restaurer et qu'il ne finira pas.
Je découvre une berline de fin 1949 démontée mais complète et dans un état de conservation incroyable pour son age.
Je la rentre dans mon garage fin juillet 2010 et commence les travaux aussitôt.

mercredi 15 novembre 2023

Dégrippage du moteur

 

Dégrippage du moteur  Peugeot 202 de 1949     



J'avais dégrippé les roues sans trop de mal avant de la monter sur le plateau et je m'attaque au moteur qui est bloqué.
Tous mes essais sont sans résultat que ce soit avec la manivelle, une grosse clé ou des à-coups avec vitesse enclenchée.
Je dépose le cache culbuteur et dépose la rampe.
Je dépose le carter inférieur pour nettoyer et avoir accès aux bielles.
Je dépose les demi coquille pour trouver le ou les cylindres grippés mais je n'ai pas facile pour atteindre les écrous. Heureusement, le premier que je dévisse est celui de l'avant et c'est celui qui est grippé. Une fois que j'ai pu retirer la demi coquille, le vilebrequin tournait avec ses trois autres cylindres.
Il me restait donc à dégripper ce cylindre N°4. Je lui ai fait boire du dégrippant et ai confectionné un extracteur pour tirer sur la bielle par en dessous mais rien n y fait.
Après une semaine parti en vacances, toujours pas de changement. Je décide de déculasser et je fabrique un autre système pour pousser le piston en intercalant un bloc de téflon pour ne la l'endommager.

Il finit par bouger difficilement mais rebloque. En essayant de pousser par le dessous, la chemise finit par se décoller et l'ensemble se retrouve sur l'établi ou je peux chauffer doucement et extraire le piston.
Les segments sont collés dans les gorges et j'en casse deux en les retirant. La chemise est correcte et je trouve des segments dans mon stock. Je contrôle les autres cylindres sans faire trop le difficile car le moteur sera revu plus tard. Ce qui m'importe, c'est de redémarrer pour pouvoir bouger l'auto au cas ou j'ai besoin de ma fosse.

mardi 14 novembre 2023

Remontage moteur

Remontage du moteur      


En attendant que le moteur se débloque, j'avais commencé de préparer les pièces pour le remontage. Le carbu, la pompe à essence, le filtre à huile, la pompe à eau sont démontés et nettoyés.
L'allumeur, le démarreur et la dynamo sont révisés et repeints.
La Culasse est nettoyée et démontée ainsi que la rampe de 
culbuteurs. Tout est en bon état et je remonte en faisant un léger rodage de soupapes. Je m'assure que tous les conduits d'huile sont libres et nettoie le carter et la crépine qui était colmatée par un dépôt de crasse.
J'ai des restes de pochettes de joints et je peux remonter tout facilement.
Quelques bidouilles de durites en provisoire et je peux faire un essais avec un échappement mort mais trafiqué pour ne pas être libre entièrement.
De l'huile, de l'eau et une batterie et elle tousse presque instantanément.
Elle tourne mal car la tête d'allumeur est usée mais je peux la bouger.

dimanche 12 novembre 2023

Première toilette

Premiere toilette    Peugeot 203 de 1949


Elle est dans cet état et fait peur à mes proches qui pensent que je deviens fou de trouver beau ce tas de rouille. Mais ma connaissance de ces modèles me dit qu'il n'y a pas de gros travaux de carrosserie. Les longerons et les planchers sont intacts. Je ne me vois pas ressouder des tôles car je ne sais pas faire.
Elle est dans cet état et vous pouvez également voir ma trogne heureuse mais je suis presque plus sale qu'elle qui vient d'avoir une toilette.

jeudi 9 novembre 2023

Remise en état des freins

 Remise en état des freins       Peugeot 203 de 1949

L'état des freins est urgent en vue de faire une première commande de pièces.
Le vendeur m'a dit que tout était neuf mais au bout de 30 ans, il faut tout revoir. Tout se démonte bien et je fais un grand nettoyage. Il n y a pas trop de crasse et tout retrouve l'aspect du neuf. Seuls, les flexibles sont HS comme toutes les autres pièces en caoutchouc d'ailleurs.
Les tuyaux cuivre avec leurs raccords viennent bien, seul le bocal en métal a quelques petits trous vers le haut que je rebouche à l'étain.
Les câbles de freins à main sont bons et nettoyés, ils n'auront besoin que de soufflets neufs.
Je ne remonte que les mâchoires et les cylindres sans les conduits car je dois continuer l'inventaire des pièces à commander. La suite des freins après les autres travaux.
Je n'ai que cette photo des freins.


mardi 7 novembre 2023

Le réservoir

Le réservoir et grosse galère       Peugeot 203 de 1949

Ceux qui ont déjà fait ça connaissent l'odeur de la vielle essence. C'est terriblement désagréable et ça reste longtemps.Le réservoir contient encore de la vielle essence et j'ai fait mes essais de moteur avec un bidon en provisoire. De l'extérieur, il est en bon état, pas de bosse ni de corrosion. La dépose est facile bien qu'un bout de tube vers le conduit de remplissage est gênant, les modèles plus récents n'ont pas ce tube qui doit être une mise à l'air.
Après avoir vidé le contenu, j'ai commencé de lui injecter de la haute pression, de l'eau chaude, pour faire sortir un maximum de crasse. J'ai ensuite fait un montage avec un tube et une manivelle pour remplacer la bétonnière que je n'ai pas. De l'eau, des cailloux et je tourne dans tous les sens, la crasse sort mais il en reste toujours un peu de collée dans le fond.
Je mettrais un filtre avant la pompe à essence et on verra. Je me dis que l'essence neuve va dissoudre cette crasse et je pourrais redéposer ce réservoir plus tard et elle se décollera mieux.
En le remplissant d'eau, je remarque des petites fuites au dessus. J'ai pu les ressouder à l'étain.
J'ai décapé la peinture et repeint avec du noir de chez Restom et le voila prêt à retrouver sa place et sa fonction.
La jauge est grippée et l'alu ne fait plus qu'un bloc, j'arrive quand-même à l'ouvrir sans rien casser et en brossant un peu l'alu, avec l'aide de dégrippant, elle se met à bouger et tout parait bon, je mesure les valeurs de résistance qui ont l'air bonnes, Je la rebranche sans la fixer et l'aiguille varie régulièrement comme par miracle. Elle est sauvée. Le flotteur est pas beau mais il flotte.




lundi 6 novembre 2023

Eclairage et signalisation

Eclairage et signalisation   Peugeot 203 de 1949


Un peu de détente en inspectant le circuit électrique. Au passage, j'ai remonté tous les éléments de carrosserie qui étaient démontés depuis leur passage en apprêt par l'ancien propriétaire plusieurs années auparavant. Les flèches m'intéressent car je n'en ai jamais remis en service. Je les dépose, nettoie, et change les lampes. Un peu de lubrifiant silicone et je les remonte. Il faut une bonne masse et une batterie en forme sinon, elles ne montent pas et les électro-aimants chauffent.
Le feu arrière est nouveau aussi pour moi. Le chrome n'est plus bon et il faudra le refaire ou en trouver un beau. Le reste est en bon état et avec des lampes neuves, tout s'allume.
Elle est équipée de feux sur les ailes qui ne sont pas d'origine mais que je vais conserver par sécurité. Ils sont en bon état aussi.
Les phares m'inquiétaient vu leur état dans le carton et j'ai eu l'agréable surprise de les voir rajeunir avec une simple douche au savon et avec un pinceau fin. Les miroirs que je croyais oxydés, ne sont que simplement salis par le temps et redeviennent comme neufs, les verres sont sans traces ni impactes et les cerclages brillent bien après un coup de Belgom Chromes.
C'est un gros soulagement. Je les remonte pour essayer et tout marche.

Les klaxons sont déposés, nettoyés et repeints. Ils fonctionnent aussi du premier coup.

dimanche 5 novembre 2023

Equipement électrique intérieur

 Equipement électrique intérieur    Peugeot 203 de 1949

J'avais déposé le chauffage au début de mes travaux pour libérer de la place et supprimer les durites cuites. Il sera remonté le plus tard possible mais je l'ai contrôlé pour ne pas avoir de surprises. Il est en bon état sans fuites et tourne bien sans bruit. Il est rangé soigneusement.
Les essuie-glaces ne tournent pas donc je dépose et démonte le moteur. Le ressort entre les deux charbons est cassé. J'arrive à reformer une boucle et à rassembler les deux charbons qui font à nouveau contact. Un petit nettoyage et une goutte d'huile et ça tourne dans l'étau. Je le remonte mais la vitesse n'est pas bonne. Je redépose et ouvre le réducteur. La graisse a durci et freine le mécanisme. Je dégraisse et remet de la graisse neuve et remonte le tout et ça tourne du tonnerre. Les balais sont HS mais je trouverais peut-être ça en bourse plus tard.
Je nettoie tous les boutons pour qu'ils manoeuvrent bien avec un bon contact.
Je m'attaque maintenant au commodos de phare, clignotants et avertisseurs. Je ne connais pas ce modèle et je bute sur le démontage du volant qui d'après des connaisseurs, n'est pas monté avec des vis d'origine. Je tombe sur des vis à tête bizarre et je dois en percer une qui est grippée. Je prépare la repose en taraudant les trous de la colonne de direction au pas de 8mm pour monter simplement avec des vis BTR.

J'ai accès au commodo et je le démonte sans problèmes. Rien n'est cassé et après un nettoyage, tout retombe bien à sa place et fonctionne. C'est plus simple que sur les plus récentes je trouve.


J'en profite pour nettoyer tous les éléments en plastique, le levier de vitesses et le volant. Le plastique du volant et du levier de vitesses est moche mais on peut le repeindre donc pas de soucis, on verra ça plus tard.
Avant de reposer le volant, j'ai fait une petite toilette au tableau de bord. Le cadre du compteur était oxydé et j'ai pu le faire briller à nouveau avec de l'huile de coude. Les ampoules étaient encore bonnes, j'ai nettoyé et graissé le câble du compteur.


Le Neiman est démonté, nettoyé et remonté.
Tout sera repeint plus tard, le principal est que ce soit fonctionnel pour les contrôles techniques afin de l'immatriculer au plus vite.
J'ai trouvé un des fusibles grillé et c'est pratiquement introuvable donc je fais comme sur mon autre 203. Avec un fusible récent, deux fils et deux cosses, il suffit d'intercaler ce montage en parallèle sur le fusible d'origine HS et il devient plus facile de le remplacer.





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Train avant

 Train avant      Peugeot 203 de 1949

Pendant que je bricolais sur les équipements électriques, j'attendais les pièces commandées pour les trains roulants et autres. Ce fut pour moi l'occasion de tester des nouveaux fournisseurs.
Chez Serie04, j'ai trouvé : 2 soufflets de direction, 2 silentbloc de lame avant, le flector de direction et le soufflet de maître cylindre. Le prix et la qualité son intéressants et la livraison est rapide.
Chez Ichard, j'ai commandé : Les autres silentblocs, les deux durites et un échappement complet mais sans sortie. L'accueil est bon au téléphone et il est prêt à vous aider. Il n'avait pas les silentblocs d'amortisseur avant et il me les a envoyés plus tard sans supplément de frais.
J'attaque donc la dépose du train avant. Ca n'est pas dur et en peu de temps, je suis en train de nettoyer les pièces à la haute pression puis au diluant. Les lames de ressort sont en bon état et non cassées comme je l'ai déjà découvert sur d'autres. Il n y a pas de pastilles pour éviter l'usure sur ces modèles donc elles sont un peu marquées.
Les amortisseurs sont sans jeu et je me contente de remplacer l'huile.
Les roulements de roues sont bons et je ne trouve aucun jeu dans les pivots et autres rotules.
Je brosse, graisse et remonte tout après deux couches de peinture de chez Restom.
La crémaillère est démontée, révisée et retrouve des soufflets neufs. Tous les silentblocs sont remplacés.
Après avoir traité les parties de longeron ou est monté le train avant, je remonte le tout et remet l'auto sur ses roues.
Le Flector est livré avec des vis BTR ce qui simplifie le remontage.

A ce stade, je n'ai encore pas cassé une seule vis et tout est remonté comme à l'origine

samedi 4 novembre 2023

Train arrière

Le train arrière     Peugeot 203 de 1949

Comme il fallait que je change les silentblocs arrière, j'en suis arrivé à écarter la coque du pont. Les câbles de frein et le flexible n'étant pas branchés, il suffit de retirer la barre stabilisatrice et les amortisseurs et tout vient. Comme plus grand-chose ne tenait, je décidais de sortir le pont entier pour ensuite pouvoir travailler sur la coque.
Les deux boulons du dessus de l'accouplement à la boite sont difficiles d'accès mais on y arrive. Le pont est sorti et nettoyé à la haute pression, diluant et brosse. Les conduits de frein sont en bon état et tout se dévisse sans problèmes. Les amortisseur on droit au même traitement et au remplacement de l'huile. Je sais pour avoir galèré sur ma première que sil il n y a pas de fuites ni de jeu, il est inutile de les démonter. Tout est ensuite repeint à la Restom et rassemblé pour être prêt à être remonté.
Je devrais faire la vidange du pont et le graissage.
Je n'ai aucune photo de ces travaux car à l'époque, je ne voyais pas l'intérêt d'en prendre.
Vous verrez ce pont fini et reposé dans le prochain article qui lui sera riche en images.
Je joins quand-même un schéma que j'ai réalisé suite à ma première restauration. Comme je ne trouvais pas de schéma d'assemblage, j'ai fait ceci.


vendredi 3 novembre 2023

Coque inférieure et train arrière.

 Dessous de la coque et remontage pont et freins        Peugeot 203 de 1949

Comme le pont et les tuyauteries sont déposés, il ne reste plus que le pédalier que je démonte facilement. Le réservoir est redéposé et je peux attaquer le nettoyage de la tôle.
Un peu de Blaxon cache une soudure très bien faite qui soude une tôle sous les longerons. Rien de bien méchant et en chauffant un peu, le Blaxon s'en va et la tôle est brute. Le reste se ponce bien avec une brosse sur une meuleuse. Les petits coins sont fait avec une autre brosse sur une perceuse. Je ne trouve aucun dégât de rouille. C'est étonnant après toutes ces années dans une grange. Je ressorts mon vieux pistolet et passe une couche d'apprêt antirouille. Je ne suis pas spécialiste et grâce aux conseils d'un connaisseur sur un forum de motos, je trouve les bons réglages (Merci Fred). La deuxième couche va mieux à étendre.

J'ai fait préparer de la peinture antirouille dans un magasin en se basant sur des photos car je n'ai aucune pièce encore en état pour montrer la teinte d'origine qui est un « GRENAT 450 ».
Je passe deux couches de cette peinture qui me parait un peu claire mais ça n'est pas grave car on ne voit pas ces parties du dessus. Je voulais juste que ce ne soit pas noir.
Le résultat n'est pas de la qualité d'un carrossier mais ça me convient et pour ramasser de la boue et de l'huile, ce sera bien assez.
Quand tout est bien sec, je peux remonter tout, et là, c'est un moment de plaisir.

Je finis par le montage de l'échappement qui d'après le vendeur est différent sur les premiers modèles. Je fabrique des sangles, je repeint les colliers et assemble le tout. J'ai un peu de mal vers le collecteur car un cintrage doit être un peu faux mais j'ai déjà vu bien pire. Un support ne tombe pas à sa place et je dois fabriquer une adaptation pour joindre les deux bouts. Comme je n'ai pas de sortie (queue de carpe), j'en fais une avec des bouts de tube inox de récupération.

Le pédalier a été nettoyé, révisé, repeint et je le remets en place.
Je peux ensuite rebrancher les flexibles de frein et remplir le circuit. Je fais mes purges seul car sur la 203, c'est pratique. Il suffit de suspendre une charge à la pédale et en pompant par le dessous, c'est ce poids qui remplace la personne qui appuie et qui risque de relâcher quand il ne faut pas. Quand le bidon d'huile ne descend plus, on revisse le purgeur et on va pomper à nouveau.
Les câbles de frein ont des soufflets neufs et tout le mécanisme de commande est remis en état.
Le circuit est étanche du premier coup. Tout va décidément bien sur cette auto.

jeudi 2 novembre 2023

Les roues

Les roues      Peugeot 203 de 1949 

Les pneus doivent être changés, c'est normal après tout ce temps.
Après beaucoup de recherches, il faut se rendre à l'évidence. Les pneus en 155/400 sont uniquement disponibles chez Michelin collection. Plusieurs fournisseurs en proposent et je choisi pneucollection.com qui est un vendeur Français. Je passe commande pour 660€ les 4 livrés. Une perte de colis me fait attendre une semaine et après contact avec le vendeur, j'en reçois 4 autres deux jours plus tard.
En attendant, j'avais décapées les 5 roues qui sont en très bon état. La plus attaquée par la rouille ira sur la roue de secours avec le meilleur des vieux pneus.
J'en profite pour poncer le capot, le pare choc avant et la calandre qui n'avaient jamais étés repeints
Je passe deux couches d'apprêt pour les protéger. La peinture sera faite plus tard par le peintre.



Deux chambres à air ne sont pas très bonnes mais j'en trouve dans mon stock qui vont très bien.
Les pneus sont remontés et les roues reprennent leurs places.
Maintenant, il faut que je me remette au travail pour d'autres articles car j'en suis à ce stade.
J'en suis déjà à 200 heures de travail et presque 3000€ de dépensés tout compris.


mercredi 1 novembre 2023

Déshabillage intérieur

Déshabillage de l'intérieur 

Peugeot 203 de 1949 

Après une pause, je me suis remis au travail ce matin. Je décide d'attaquer les planchers et de fil en aiguille, je me rends compte que tout déposer est plus simple.

Je dépose le siège restant et commence par les tapis cloués le long des longerons. Je garde ces tapis précieusement pour me faire de patrons. Les espèces de plaque cartonnées des planchers s'arrachent et je les jette, les traces de colle et de genre de blaxon, se décollent au décapeur thermique et je constate que tout est encore en bon état. Pas de rouille perforante. Je continue en déposant les habillages de montants de portes qui seront refabriqués en bois fin. Je décloue les galons de porte et fini par arracher ceux-ci en veillant de ne pas couper les boudins en caoutchouc qui serviront à garnir les futurs galons que je fabriquerais plus tard. Arrivé au ciel de toit, il faut réfléchir un peu plus car la dépose explique la repose et c'est un peu différent des modèles plus récents. Je dépose le plafonnier qui est en très bon état et sera comme neuf après un coup de Belgom.

Avec une spatule épaisse, j'écarte les armatures qui accrochent le tissu et avec une spatule plus fine, je décroche le tissu en prenant soin de ne pas l'arracher. C'est assez long et poussiéreux. J'ai même découvert un ancien nid de loir je pense. Les galons sont cloués dans des tasseaux de bois pour les parties droites et sur un genre de boudin de papier roulé dans les parties courbes. Les tasseaux sont vissés dans la tôle et les boudins sont cloués avec de pointes torsadées. J'ai tout conservé mais je fabriquerais sans doute des morceaux neufs car ils sont pleins de clous. J'ai déjà remplacé ce genre de boudins par du câble électrique et ça va très bien. J'en ferais autant sur celle-ci.
Il ne reste plus que le toit ouvrant. Je dépose la trappe pour faire moins lourd et je dépose toutes les vis en prenant soin de noter le nombre de rondelles qui servent au calage. Je n'avais pas pris soin de le faire sur ma première et j'ai galéré pour la repose.

Il ne reste plus que le tableau de bord et je me pose la question. Je le dépose ou pas. Je pense que je vais attendre un peu et le déposer quand il me gênera. Ensuite, je pourrais reprendre le câblage car les fils sont cassants et je veux en passer pour l'équiper éventuellement de clignotants.














mardi 31 octobre 2023

Schéma électrique

Schéma électrique redessiné   

Peugeot 203 de 1949 

Comme il fait un temps à travailler au chaud, je me suis attaqué au dessin du faisceau électrique de ce modèle. Il est identique à celui du manuel d'utilisateur mais représenté à la façon des électriciens.
J'ai juste modifié celui que j'avais réalisé pour mon autre 203 de 1957.



lundi 30 octobre 2023

Dépose tableau de bord et faisceau électrique

Dépose tableau de bord et faisceau électrique 

Peugeot 203 de 1949

Comme tout l'intérieur est déshabillé, il ne reste plus que le tableau de bord et je devrais refaire le faisceau électrique vers l'arrière avant de remonter le toit ouvrant. Pour cela, il faut déposer le tableau de bord et du coup, je vais refaire toute l'électricité. J'aurais un meilleur accès pour poncer et peindre.
Je dépose les boutons et tirettes en repérant la disposition de chacun. Le Neiman est démonté pour la deuxième fois déjà. Le tableau de bord se démonte facilement et je peux attaquer le repérage des branchements. Certains marquages ne correspondent pas à mon schéma mais je retrouve bien tous les branchements. Il ne reste plus que le câblage vers les phares mais celui-ci ne gêne pas la mise en peinture de l'habitacle dés qu'il fera un peu plus chaud
Le tableau de bord sera repeint en marron comme à l'origine.
Les accessoires sont en bon état sauf la tirette du capot qui est cassée par ma faute. Je dois en avoir une dans un coin







dimanche 29 octobre 2023

Ponçage intérieur et carrosserie arrière

 Ponçage intérieur et carrosserie arrière

Peugeot 203 de 1949

Comme il fait un temps sec, j'attaque le ponçage de l'intérieur en vue de lui passer une ou deux couches d'apprêt. J'avais déposé les vitres pour pouvoir peindre les tours avant de remonter des joints neufs. Comme le toit et les ailes ne sont pas beaux, je me dis que il serait plus judicieux de peindre tout d'une seule fois. J'entreprends de poncer aussi ces parties. J'ai beaucoup de mal sur le toit car la peinture est un peu marquée par la corrosion mais je ne cherche pas une finition impeccable car je laisse ça au peintre qui fera la finition. Les ailes avaient étées apprêtées et c'est plus facile de poncer.
Pour l'intérieur, il y a beaucoup de petits coins mais j'utilise une brosse en bout d'une petite meuleuse et c'est assez rapide. L'état est encore une fois parfait et je ne trouve aucune corrosion grave, quelques légères bosses entre le coffre et l'habitacle me font penser qu'elle a du servir pour certaines livraisons mais rien de méchant. Le plus dur est la salissure dans l'atelier mais j'ai cloisonné avec une bâche étanche et ai installé un ventilateur sur une fenêtre. Le résultat est assez concluant et je vais améliorer pour la suite. C'est pas la cabine de peinture mais le principe est le même. Je ne suis pas obligé de sortir mes autres voitures qui risqueraient de recevoir de la poussière.
Résumé en images


J'aime bien ces gros ronds


Bientôt les mêmes photos mais en gris.


samedi 28 octobre 2023

Passage en apprêt

 Passage en apprêt  

Peugeot 203 de 1949

Après ces heures de sale boulot, voici le plaisir de redonner un peu de couleur et surtout d'uniformiser la teinte. Je passe une couche d'apprêt phosphatant partout. C'est assez rapide mais certains coins sont difficiles d'accès, je devrais certainement finir au pinceau dans les recoins. Il ne restera que l'avant à traiter mais j'attends car il faut sortir le moteur. Pour cela il faut qu'elle prenne la place de ma voiture sur la fosse et j'attends les beaux jours. J'ai dans la foulée, traité les pièces du toit ouvrant, le tableau de bord et toutes les autres parties démontées mais j'ai du abandonner sur rupture de matière première. Plus d'apprêt, on verra ça la semaine prochaine. J'ai été obligé d'arracher les feuilles collées sur la porte de la boite à gants mais je vais essayer de les reproduire.